Le débat à déjà commencé autour de l'émission de France 3 " MAUVAISES ONDES "

Publié le par ciao59239

Les premiers échanges promettent....

 

Nous vous retransmettons les premiers échanges autour de cette émission prévu sur france 3 ce soir à 20h35

 

Jean-Marie DANJOU, Directeur Général Délégué au Collège Mobile, écrit 
le 12/05/2011 à Monsieur Samuel Etienne, présentateur de l'émission 
"Hors Série", pour annoncer qu'il envisage de ne pas débattre à 
l'issue de la diffusion du documentaire et met en cause directement 
Etienne CENDRIER de Robin des Toits :
.... (Sic) "Pendant le Grenelle des Ondes, Etienne Cendrier de 
l'association Robin des Toits a été invité à produire des éléments 
concrets étayant ses mises en cause régulières des mesures financées 
par les opérateurs et réalisées par des organismes accrédités. Il n'a 
alors produit aucun élément."

Réponse de Robin des Toits :
Dans le cadre du Grenelle des Ondes, Robin des Toits a demandé une 
demi heure pour pouvoir présenter les éléments demandés par les 
opérateurs.
Outre le Jugement du 02/05/2006 qui établit la collusion entre Bureaux 
de Contrôle et Opérateurs
http://www.robindestoits.org/Proces-en-diffamation-de-SFR-et-Orange-contre-Etienne-Cendrier-Orange-et-SFR-deboutes-au-penal-02-05-2006_a69.html3
et qui est déjà d'une clarté totale, le Grenelle des Ondes n'a jamais 
trouvé la demi heure nécessaire à Robin des Toits pour son exposé.
Y-avait-il une certaine gène de la part des opérateurs ?
Curieusement, dans le même temps, Monsieur AURENGO, de l'Accadémie de 
Médecine et récemment encore membre du Conseil Scientifique de 
BOUYGUES TELECOM, annonce à son tour qu'il refuse de débattre à 
l'issue de la diffusion de ce même documentaire :
http://www.fftelecom.org/sites/default/files/Tribune%20A%20Aurengo%20%20et%20A%20Perrin%20-%20Mauvaises%20Ondes.pdf
Comme il est surprenant que Monsieur DANJOU et Monsieur AURENGO 
partagent la même position.
Ceci illustre-t-il une nouvelle fois la proximité entre industriels et 
certains scientifiques ?
Robin des Toits annonce sa volonté de débattre en public et dans 
n'importe quel Média avec Monsieur AURENGO ou Monsieur DANJOU, ou les 
deux à la fois. Comme ils le souhaitent.
La démocratie c'est le débat.



Le nouvel Obs : « Sans appel » par Florence RAILLARD

Une enquête édifiante sur la dangerosité des téléphones portables.
En quelques années, les ondes électromagnétiques, inodores et 
invisibles, ont envahi notre vie quotidienne.

MERCREDI,A 20H35 -FRANCE3 DOCUMENTAIRE : "Mauvaises Ondes", DE SOPHIE 
LEGALL
Téléphoner tue. Pourquoi, à l'instar du tabac, cet avertissement n'est-
il pas écrit sur les 64millions de mobiles des Français ? C'est le 
problème soulevé dans l'édifiant documentaire réalisé par Sophie LeGalL

Après «Du poison dans l'eau du robinet», couronné d'un prix 
d'investigation, cette journaliste tenace s'attaque aux 
responsabilités de l'Etat et des opérateurs qui vont très loin pour 
tenter d'occulter la dangerosité de nos chers télé phones. En huit 
mois d'enquête, la réalisatrice a rencontré beaucoup de monde, en 
France et à l'étranger. Sauf les opérateurs, aux abonnés absents.
Le constat est sans appel : la norme de rayonnement fixée en France 
pour les mobiles est faite pour protéger l'industrie, pas les humains.
C'est qu'il s'agit de ne pas tuer la poule aux œufs d'or. A sa 
naissance, en 1994, les experts estimaient le marché de l'industrie de 
la téléphonie mobile à 15 milliards d'euros à l'horizon 2010.Il a 
atteint les 20milliards. Il était donc urgent de développer au plus 
vite cette technologie sans inquiéter les consommateurs, et par là 
même, d'organiser le ralentissement de la connaissance scientifique. 
Les chercheurs qui ont démontré que les ondes des portables tuaient 
les poulets ou donnaient des œdèmes cérébraux aux rats ont, pour 
certains, reçu des menaces de mort ou, au mieux, n'ont pu publier 
leurs résultats. A moins que leurs budgets aient été coupés, 
considérant que les résultats de leurs études n'étaient pas ceux 
attendus. Car la collusion entre des chercheurs et les opérateurs est 
grande. Certains travaillent pour les opérateurs qui, en échange, 
financent leur laboratoire.
Et ce conflit d'intérêts, savamment organisé, ne semble déranger 
personne. Pas même l'Etat. Il est d'ailleurs assez surprenant de 
découvrir que le décret fixant les normes d'émission d'ondes, beaucoup 
plus tolérantes chez nous que dans d'autres pays, a été signé 
rapidement entre les deux tours de la présidentiellede2002.Un seul nom 
manque, celui d'Yves Cochet. Mais il n'était que ministre de 
l'Environnement...
Quant à la ministre de l'Ecologie et du Développement durable, 
Nathalie Kosciusko-Morizet, elle semble avoir totalement oublié 
qu'en2005, alors présidente du groupe d'études Santé et Environnement 
de l'Assemblée nationale, elle voulait faire baisser les normes de ces 
mauvaises ondes.


TELERAMA - Virginie FELIX
Elles tissent une toile invisible. Wi-fi, téléphone sans fil, four à 
micro-ondes ou babyphone installé près du berceau... : les ondes 
électromagnétiques ont envahi notre quotidien. Sans oublier bien sûr 
le téléphone mobile, devenu auxiliaire incontournable de nos vies. On 
compte aujourd'hui 64 millions de portables en France, soit un taux 
d'équipement de 99,7 %. Et 78 000 antennes-relais.
Quels sont les effets sur la santé de cette révolution technologique 
galopante ? C'est la question posée par cette enquête qui s'aventure 
dans « le brouillard électromagnétique généré par l'industrie ». Sans 
prétendre apporter de réponse catégorique, la journaliste Sophie Le 
Gall (déjà auteur l'an dernier de l'édifiant Du Poison dans l'eau du 
robinet) montre combien le dossier des ondes est rempli de zones 
d'ombre. Et comment les industriels et les opérateurs tentent de 
brouiller le message des scientifiques dont les travaux vont à 
l'encontre de leurs intérêts. Le calendrier de l'industrie n'est pas 
celui de la science, explique un chercheur : là où la recherche 
demande du temps et du recul, le développement du marché, lui, 
n'attend pas.
La journaliste met également en lumière les liens ambigus noués par 
les opérateurs avec des laboratoires chargés d'évaluer la dangerosité 
de leur technologie. Elle montre combien les normes censées garantir 
la santé des consommateurs semblent plutôt protéger les intérêts des 
industriels. Des industriels à la manoeuvre, qui savent jouer 
opportunément d'une période de vacance du pouvoir (juste après le 21 
avril 2002) pour faire signer un décret réglementant les émissions des 
antennes-relais. Conflits d'intérêts, manipulation de la recherche, 
normes protectrices obsolètes, intérêts commerciaux primant sur la 
défense de l'intérêt des consommateurs : le désespérant refrain de 
nombre d'enquêtes récentes touchant à la consommation et à la santé.

 

 

 

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